UNE QUALITÉ D’ACCUEIL
Dans un climat serein, sympathique et sécurisant, nous offrons une vie saine à votre enfant. Nous favorisons le développement moteur et affectif de chaque enfant dans un cadre chaleureux dans lequel il se sent respecté.
Nous proposons chaque matinée, diverses activités pour les plus grands. Seul ceux qui le souhaitent participe, les autres jouent librement. Les enfants prennent l’air aussi souvent que possible. Nous encourageons les expériences des enfants qui les mènent à l’indépendance tout en les entourant d’amour et d’attention.
Nous avons aménagé l’environnement de la crèche de façon à permettre et favoriser les différents apprentissages. Nous intervenons pour l’encourager et/ou l’aider à dépasser une difficulté. Nous l‘aidons par la suite si vraiment il n’y arrive pas seul.
Et ce, jour après jour,...
LE DROIT À LA DIFFÉRENCE
Nous accueillons tous les enfants ou parents sans exception, quel que soient leur sexe, leurs origines sociales, culturelles ou religieuses. Nous attendons de la part des parents la même ouverture d’esprit envers l’équipe ou les autres enfants qui fréquentent la crèche.
Je rêve du jour où mes enfants seront jugés pour leurs connaissances et non pour leur couleur de peau…
Martin Luther King
UNE RELATION DE CONFIANCE ET UNE COLLABORATION AVEC LES PARENTS
Pour que l’accueil se passe au mieux pour l’enfant et ses parents, il est nécessaire qu’une relation de confiance et une véritable collaboration soient établies entre la famille et l’équipe éducative.
Celles-ci se préparent et se construisent au travers de :
- La présentation de votre enfant. C’est à dire parcourir le portrait de l’enfant avec vous afin de connaître le rythme biologique et les habitudes de votre enfant. Vous êtes ceux qui connaissez le mieux votre enfant, alors “racontez nous votre enfant“.
- Un premier contact lors d’une première visite nous permettra de vous présenter les lieux et son fonctionnement (Règlement d’ordre intérieur et projet pédagogique).
Mais aussi de découvrir vos attentes concernant l’éducation de votre enfant. Il est important pour nous que chaque parent se sente compris et rassuré quant à l’accueil au sein de la crèche.
- Nous essayons d’assurer un lien continu basé sur la communication avec les parents.
LA PÉRIODE D’ADAPTATION
L’entrée d’un nouvel enfant en milieu d’accueil représente une étape importante tant pour les parents et l’enfant que pour les puéricultrices. C’est pour cela que nous avons mis en place une période d’adaptation, en douceur, importante pour l’enfant mais aussi pour ses parents. Elle dure 3 jours maximum, cela dépends de la volonté des parents et de l’adaptation de l’enfant.
Les bienfaits de la période d’adaptation?
- Elle permet à l’enfant de découvrir et de se familiariser avec son nouvel environnement tout en se sentant en sécurité (nouveaux visages, bruits, …) auprès d’un de ses parents.
- Elle nous permet de faire connaissance avec l’enfant notamment via l’observation en présence de son parent et d’établir une relation de confiance avec l’enfant et ses parents.
- Elle sert à désamorcer la séparation entre les parents et l’enfant.
- Après chaque journée, nous échangerons nos remarques, réflexions et nous répondrons à toutes questions.
Voici le déroulement de cette semaine :
- Le 1er jour, vous resterez avec votre enfant pendant 2h, nous prendrons connaissance de ses habitudes en conversant avec vous.
- Le 2ème jour, la première séparation aura lieu durant une matinée. L’enfant restera seul avec nous. Ce sera un moment d’observation pour nous. Nous commencerons par partager un repas.
- Le 3ème jour, votre enfant passera une journée incluant le repas et la sièste.
Bien entendu, cette période doit se faire avec le parent, elle est vivement conseiller (mais pas obligatoire) c’est à votre convenance. Si vos obligations ne vous permettent pas de prendre autant de temps. Vous pouvez réduire la période de familiarisation en journée ou en heure. La durée et la fréquence sont définies d’un commun accord entre vous et nous.
LA FEUILLE DE SOINS
La feuille de soins est réservée uniquement au milieu d’accueil. Elle reprend les moments de sommeil de l’enfant, la quantité qu’il a mangée approximativement. L’état des selles, le nombre des selles et d’urine de la journée,…
Elle est tenue quotidiennement à jour pour chaque enfant. Elle permet d’approfondir la relation de confiance et le dialogue avec les parents.
À long terme, elle permet de mieux connaître le rythme biologique de chaque enfant.
L’ÉPANOUISSEMENT DE L’ENFANT DANS SON ALIMENTATION
Une alimentation équilibrée
Une alimentation de qualité permet à l’enfant de se développer harmonieusement autant sur le plan physique que mental. Le rythme de développement étant propre à chaque âge, il est bien évident que les repas seront adaptés à chaque tranche d’âges. Le repas est préparé au sein de la crèche. C’est un des moments privilégiés entre chaque enfant et la puéricultrice.
Le planning de menus change en fonction des fruits et des légumes de saison. Nous privilégions les fruits et les légumes frais. Nous essayons toujours de varier les fruits et les légumes afin que les enfants aient leurs apports journaliers en vitamine. Un bon transit passe par une bonne alimentation, donc nous répartissons les fibres sur toute la semaine.
Le petit déjeuner ou le premier biberon se prend à la maison. Le menu de la semaine est affiché dans le hall d’entrer chaque semaine. Les repas sont un moment de joie durant lequel on se régale à table avec ses amis.
Schéma alimentaire
Le schéma alimentaire des enfants à partir de 18 mois plus ou moins est :
- Collation : potage, galette, petits pains,…
- Le dîner : viande, légume, féculent et matière grasse.
- Le goûter : fruit, féculent ou produit laitier.
- De l’eau est donnée durant la journée.
Le schéma alimentaire des enfants à partir de 8 mois plus ou moins est :
- Collation : potage.
- Le dîner : viande, légume, féculent et matière grasse.
- Le goûter : fruit et plus éventuellement céréale naturel.
- De l’eau est donné durent la journée.
Le repas est un moment privilégié :
Les repas se prennent, avec calme, plaisir et respect du rythme.
Si les repas ont un rôle nutritionnel essentiel, ils sont également l’occasion :
- D’apprentissages (nouvelles habilités, règles lors des repas…).
- De découvrir le plaisir de manger et de boire.
- De passer un moment agréable, de détente.
Pour qu’il soit un moment de réussite certains facteurs sont à envisager :
- Le respect du rythme de l’enfant.
- Une bonne organisation.
- Du matériel adéquat.
- Ne pas interrompre le repas.
- S’il ne veut pas manger lui reproposé plus tard. S’il ne veut toujours pas manger, nous lui servons son repas sous différentes formes afin de l’appâter.
Nous proposons, régulièrement, de boire de l’eau aux enfants. Pour les plus grands, de simples gobelets ou bec verseurs restent dans la pièce de vie de sorte qu’ils puissent réclamer spontanément à boire.
Pour les plus grands, certains rituels sont organisés :
- Rangement des jeux avant le repas.
- Lavage des mains avant de passer à table.
- Jeu concernant les aliments du menu du jour (cette animation se fait dans le calme afin de préparer l’enfant au repas).
- Mise des bavoirs.
L’alimentation des bébés
Les bébés se nourrissent avec le lait maternel de leur mère ou du lait en poudre adapté à leur âge. Selon le choix des parents. Nous vous accompagnons quelque soit votre choix. Les biberons sont préparés à la demande. Dès que l’enfant se montre intéressé de tenir son biberon seul, nous respectons cette initiative d’autonomie. Nous insistons sur le fait que les sevrages doivent être faits par les parents avant d’entrer au milieu d’accueil.
Si la maman a la possibilité et l’envie, elle peut venir allaiter son enfant au milieu d’accueil occasionnellement ou ponctuellement. On mettra en place un contact téléphonique afin de respecter le rythme de l’enfant et ses besoins.
Petit à petit, le lait n’apporte plus tous les éléments nutritifs nécessaires à l’enfant. Vers plus ou moins six mois nous vous accompagnons à introduire, tout doucement, la diversification alimentaire en introduisant un aliment solide à la fois. Le refus n’étant jamais définitif, il faut donc savoir accepter l’adaptation du bébé au changement du biberon à la cuillère, du lait aux légumes et aux fruits ou du mixer aux morceaux. Il faut être patient…
Les viandes et les poissons ne seront introduits qu’à partir du huitième mois et ce une fois que les fruits et les légumes bien installés. À cette étape du développement de l’enfant, la communication avec les parents est essentielle.
Régime alimentaire
Nous adoptons les modifications de régime alimentaire en fonction des recommandations qui vous ont été faites par le pédiatre ou le médecin traitant de votre enfant, et après que vous les ayez testées à la maison (lors d’un week-end ou d’un congé). Par la suite, nous suivrons vos instructions. Une liste des différentes allergies individuelles de chaque enfant sera affichée dans la cuisine. Les parents devront apporter les aliments que le milieu d’accueil ne fournit pas.
FAVORISER L’AUTONOMIE DE L’ENFANT
Notre méthode repose avant tout sur l’écoute active et l’observation. C’est une approche de l’enfant qui bannit tout jugement de valeur, toute attitude moralisante et qui consiste à noter comment se comporte l’enfant au cours de certains moments : repas, changes, repos, jeux,…
C’est dans ce climat d’intimité et de confiance réciproques que s’ébauchent les premiers pas de l’enfant vers l’autonomie. Il apprend ainsi à faire seul, ce qui lui permettra de mener ses expériences, sans recourir à l’aide de l’adulte lorsqu’il se retrouvera, au milieu de ses copains.
Notre rôle est de stimuler l’enfant. Si j’emploie le terme stimulation, c’est pour affirmer le rôle irremplaçable de l’adulte qui offre à l’enfant le contexte matériel et relationnel nécessaire pour l’aider à grandir. Il ne faut rater aucune occasion pour favoriser son autonomie en toutes les circonstances. Nous nous adaptons en fonction de l’âge et de l’éveil de l’enfant.
Quelques exemples afin de favoriser l’autonomie autour du repas :
- L’enfant, après avoir bu, doit redéposer son biberon ou gobelet à l’endroit réservé à cet effet.
- L’enfant mangera à la cuillère lorsqu’il en exprimera le besoin. L’apprentissage se fera progressivement et en fonction de la maturité de l’enfant. Il pourra utiliser des couverts pour enfant en plastique.
- Nous l’encourageons s’il montre qu’il a envie d’essayer seul (ex : jeu des 2 cuillères).
- Nous lui demandons, une fois le repas terminé, de déposer son assiette et son bavoir sur la desserte.
Ces exemples ne sont qu’autour du repas et ce n’est que quelques exemples. Nous éviterons de vous développer les autres points d’autonomie que votre enfant peut acquérir dans les jeux, le change, l’accueil, le repos, le sommeil, dans l’espace de vie,… au sein de la crèche car ce serai trop long à développer. L’autonomie se construit jour après jour,…
LE SOMMEIL EST UN DES BIENFAITS LE PLUS PRÉCIEUX
Vu les besoins individuels variés et les circonstances (maladie, âge, qualité de leur sommeil lors de la nuit précédente,…), nous nous référons à notre observation, au portrait de l’enfant, à la feuille de soins et au dialogue avec les parents pour déceler et respecter le rythme de sommeil de chaque enfant.
C’est grâce au portrait de chaque enfant, que nous savons comment il trouve le sommeil, ses habitudes, ses signes de fatigue,…
La mise au lit se réalise dans le calme. Les enfants dorment toujours dans le même lit. Ils ont leur propre drap et sac de couchage. Pour les enfants qui ont difficile à s’endormir, nous demandons à la maman de nous fournir un petit vêtement lui appartenant. Afin que l’enfant s’endort avec l’odeur de sa mère. Cela les sécurisent et les rassurent.
UN ENFANT BIEN SOIGNÉ
Le change
Si le change est un ensemble de gestes techniques, répétitifs, il n’en est pas moins un moment d’échanges intimes et chaleureux, un moment privilégié personnalisé entre le bébé et la puéricultrice (caresses, échange de regards, paroles).
Nous considérons l’enfant comme une personne à part entière. Nous l’avertissons quand nous allons le changer. Par la suite, nous faisons équipe avec lui (dialogue, participation de l’enfant tant que faire se peut dans le déshabillage/l’habillage (ex : enlever sa chaussette, le laisser retirer seul son bas, lui confier sa couche et lui demander son aide, lui demander de lever la jambe,…).
Cette collaboration favorise l’autonomie de l’enfant et c’est une forme d’indépendance (nous ne faisons pas tout à la place de l’enfant). Cela dépend bien évidement de l’âge et de l’éveil de l’enfant.

DEVENIR GRAND C’EST AUSSI CHOUETTE !
L’apprentissage de la propreté est possible lorsque l’enfant a atteint un certain niveau de développement physiologique et psychologique. Par ailleurs, nous sommes, davantage, attentives au rythme de l’enfant qu’à son âge.
À ce moment là, nous suivons vos instructions et commençons en même temps que vous l’apprentissage de la propreté. L’enfant est mis sur le petit pot ou la toilette, c’est à sa convenance à des heures régulières, en douceur. Il est encouragé à cette nouvelle autonomie.
Dès qu’il sera psychologiquement et physiologiquement disposé à être propre et en accompagnement avec les parents, nous l’encourageons et le soutenons dans son apprentissage.
Quelques exemples :
- L’enfant ne portera plus de couche mais une culotte, veillez à ramener du linge (culotte, pantalon, chaussette,…) en suffisance de sorte qu’il n’y ait pas de frein à cet apprentissage.
- Nous utilisons des mots simples (comme : as-tu besoin de faire pipi ?)
- Nous proposerons, régulièrement à l’enfant, de faire pipi sur le petit pot ou à la toilette.
Je rappelle qu’il est très important que l’acquisition de la propreté débute en même temps dans le milieu d’accueil qu’à la maison. Le dialogue entre les parents et la puéricultrice est essentiel car il est préférable d’adopter des attitudes semblables à la maison et dans le milieu d’accueil.
DÉVELOPPER AU MIEUX LEUR LANGAGE
Voici quelques points visant à favoriser le développement d’importantes habiletés langagières de l’enfant, ainsi que des idées d’activités simples afin d’observer le changement de ses capacités. Les enfants aiment écouter des histoires, particulièrement celles qui riment ou qui ont une intonation musicale.
Les talents langagiers sous 4 groupes d’âge :
Dans le premier groupe les talents langagiers des enfants commencent à apparaître dès le début de leur vie. Durant les 12 premiers mois, les bébés découvrent les sons de leur langue et « s’entraînent » à les utiliser en babillant.
Vers l’âge de 12 à 18 mois :
- Nous lisons des histoires courtes composées de phrases rythmées, comme des comptines. Elles aideront l’enfant à apprendre les sons et le rythme du langage.
- Nous modifions nos voix et varions nos expressions faciales lorsque l’on lui lis une histoire. Par exemple, montrer l’image d’un animal et imiter le cri de celui-ci. Cela nous aide à retenir son attention, tout en s’assurant qu’il profite pleinement de cette activité.
- Nous renforçons les habiletés langagières de l’enfant en complétant ses phrases. En ajoutant les mots manquants et en lui apprennent à s’en servir.
Vers l’âge de 18 à 24 mois
- Nous tentons de garder à l’esprit tous les mots que l’enfant est maintenant capable de dire, ce sera de plus en plus difficile!
- Nous répétons ce que dit l’enfant et lui répondons en montrant l’objet qu’il nomme ou en lui donnant l’eau qu’il demande, par exemple. Cela lui indiquera que nous comprenons ce qu’il dit. Il saura également qu’on accorde de l’importance à ce qu’il dit et que ses efforts pour communiquer donnent des résultats.
- Nous renforçons ses paroles en le reprennent et en l’aidant à faire le tour de sa question. Par exemple, s’il dit « chat », je lui réponds : « Oui, c’est un chat noir. » Cela lui apprendra à utiliser les mots qu’il connaît pour construire des phrases plus longues. Même s’il ne sait pas encore s’y prendre seul, ça l’aide à se préparer aux prochaines étapes de son développement langagier.
- Nous essayons de lui permettre de comprendre que des mots différents servent à exprimer des idées différentes et l’aider à apprendre comment communiquer ses idées plus efficacement.
- Nous attirons son attention sur le nom de choses qui se trouvent au sein de la crèche. Nous lui répondons chaque fois qu’il demande le nom de quelque chose. Puis, nous le félicitons lorsqu’il répète le mot en question sans le forcer à le dire.
- Nous lui lisons des histoires quotidiennement. Au travers de chaque histoire, l’enfant s’enrichit de nouveaux mots. Les livres que l’on utilise sont des livres illustrés qui ont une phrase par page; ce sont les meilleurs ouvrages pour cet âge.
Vers l’âge de 2 à 3 ans :
- Nous montrons à l’enfant que ce qu’il dit nous intéresse en répétant ses paroles ou en développant ses propos.
- Nous l’écoutons lorsqu’il va se coucher; parle-t-il tout seul? Ces petits monologues sont souvent intéressants, car ils nous permettent de voir la manière dont il s’exerce à parler (en répétant des mots, en essayant différentes combinaisons de mots, etc.).
- Nous lui parlons car ça l’aide à construire son vocabulaire et à utiliser le langage pour apprendre le rôle des choses qui l’entourent.
- Nous lui montrons aussi des livres qu’avec des images. La première fois qu’il voit le livre, nous lui raconterons nous-mêmes l’histoire. Puis par la suite, nous lui demanderont de nous la raconter ainsi que de la développer.
Tous les enfants apprennent à maîtriser une langue à leur propre rythme
Certaines de leurs capacités se développent tôt, et d’autres, plus tard.
Par la suite, l’enfant continue sa quête du langage.
APPRENDRE EN JOUANT, C’EST POSSIBLE
Il est important que l’enfant ne soit pas toujours occupé par l’adulte, lequel deviendrait la seule source de joie et d’apprentissage pour l’enfant. De plus, l’enfant n’apprendrait plus à s’amuser seul.
Nous accordons une grande importance à leur laisser du temps pour leurs activités autonomes. Ils peuvent ainsi trouver seul le fonctionnement d’un jeu, jouer à leur rythme et par eux-mêmes. Ceci dit, nous restons attentive à leurs initiatives et sommes à l’écoute de leurs demandes.
Cependant, nous proposons régulièrement aux plus grands enfants des activités «dirigées» nécessaires à leur évolution. Il reste qu’en fin de compte c’est l’enfant qui décide de suivre les activités diriger ou autonome. Les deux seront quand même prévues.
Des activités pédagogiques et d’éveils pour les bébés :
Ils auront principalement des activités autonomes, libres. Ils sont encouragés pour chaque initiative. Nous intervenons auprès des enfants qu’en cas de danger. Si bébé est laissé le plus autonome possible, il n’est pas pour autant livré à lui-même.
Les plus petits sont couchés sur le dos, sur les tapis d’éveil ou dans le parc. Ils peuvent ainsi acquérir de nouvelles postures en toute sécurité et à leur rythme (se retourner, ramper, se mettre à quatre pattes, se tenir aux barreaux,…).
Ils ont des objets légers, colorés, de textures différentes et sons qui sont placés autour d’eux de manière accessible pour qu’ils puissent les agrippés, les soulevés, les manipulés. Nous avons prévu un coin coussin pour les tous petits. Paradis de douceur, chaleur et sécurité. C’est là que bébé passera l’essentiel de ses temps d’éveil.
Des activités pédagogiques et d’éveils pour les grands :
Différents coins jeux ou repos sont mis à leur disposition, le coin dînette, le coin poupées, le coin voitures, le coin repos, un coin travail, le coin colère.
Dans le coin travail, on trouve une petite table avec des chaises, on peut y dessiner, jouer au lego, jouer au puzzle à encastrement, aux jeux de sociétés,… Dans le coin repos, nous mettons à leur disposition une petite bibliothèque. Les enfants peuvent circuler au travers de ces différents coins jeux au gré de leurs envies.
Nous pensons que votre enfant est acteur de son développement. Nous le laissons libre de choisir ses jeux. Il a d’ailleurs directement accès à la plupart des jouets. Nous allons également travailler la motricité fine avec de la pâte à modeler, de la peinture avec différents outils,… Ainsi que la motricité globale.
Nous nous organisons afin de proposer une activité dirigée différente au moins 3 fois par semaine. Elles veillent à solliciter les 5 sens des enfants sous toutes les formes via le bricolage, la peinture, l’activité culinaire, la psychomotricité,… Certaines d’entre elles sont préparées en fonction de thèmes tels que la fête des mères, la fête des pères, Noël, Pâques, le temps, les saisons,…
MAIS SI BÉBÉ PLEURE, QUE SE PASSE-T-IL?
Il est clair que les pleurs sont les signes d’un malaise et non un état « normal » du bébé. Nous intervenons de suite afin d’en trouver « la » ou « les » causes et d’y remédier.
Dans le cadre du milieu d’accueil, il peut s’agir de raisons propres au bébé :
- Faim, soif, fatigue.
- Désir de changer de position ou d’être pris dans les bras.
- Nécessité d’être changé.
- Mal dans sa peau (dents, température) ou simplement mal luné.
- Il peut aussi s’agir de raisons extérieures à l’enfant, des bruits, déplacements de l’accueillante, passage de l’accueillante,…
LES RÈGLES ET INTERDITS DANS LE MILIEU D’ACCUEIL
Tout au long de la journée, j’observerai le comportement des enfants avec des règles et des limites qui sont importantes pour leur sécurité. Le milieu d’accueil est aménagé de manière à limiter au maximum les interdits. Il n’y existe rien de dangereux pour l’enfant.
Nous définissons des règles de vie à l’égard des autres enfants, des objets et du respect qu’il doit à l’adulte. Celles-ci sont adaptées à l’âge et évoluent en fonction de leurs compétences et de leur aptitude à comprendre.
Certaines assurent le respect et la relation aux autres et permettent la vie en communauté. Exemple: le respect du sommeil d’autrui, rester à table jusqu’à ce que tous les copains aient terminé de manger, se montrer poli…
CHOUETTE, JE RENTRE À L’ÉCOLE !
Le grand jour arrive tout doucement…
L’entrée à l’école maternelle est une étape importante dans la vie d’un enfant et de ses parents. Mais c’est aussi une étape importante et difficile pour nous. Nous accompagnons les parents pour l’entrée à l’école maternelle de l’enfant.
Nous parlons très souvent de l’école à l’enfant. Nous lui expliquons comment une journée s’y passe afin de rassurer l’enfant qui a peur d’aller à l’école. Nous lui disons qu’au début c’est normal d’avoir peur car il va se confronter à de l’inconnu. Mais qu’après une fois qu’il sera habitué il s’y sentira bien.
UNE ACCUEILLANTE BIEN FORMÉE CONTINUELLEMENT !
Les puéricultrices suivent chaque année deux journées de formation au maximum. Elles ont pour but de développé notre professionnalisme, notre pédagogie, apprendre à mieux comprendre l’enfant, répondre ses besoins,…
Cette démarche permet non seulement d’approfondir, de réactualiser et de compléter les connaissances acquises mais aussi de réfléchir sur notre pratique et d’aller plus loin dans l’élaboration de notre projet pédagogique. En bref, les formations continues favorisent l’amélioration de la qualité d’accueil.
LA DISCRÉTION, C’EST NOTRE MÉTIER !
En tant que puéricultrices ou directrices, nous sommes tenues au secret professionnel. Les informations que les parents jugent utiles de me confier ou auxquelles, on aura accès dans le cadre de l’accueil ne seront pas divulguées aux autres parents, ni à d’autres professionnels, sauf lorsque cela nécessite un ajustement de cet accueil (ex.: informations médicales d’un enfant).
Les informations d’ordre privées ne me concernent que si cela peut avoir une influence sur le comportement de l’enfant chez moi (ex.: séparation des parents). En résumé, n’est partagée que l’information utile avec les personnes concernées.